en 1974 dans ma première unité on faisait comme çà: sur le téléphone il y avait une espèce de manette que tu manoeuvrais de droite à gauche, çà sonnait au central téléphonique à Issoire. bonjour je voudrais le n° X à Issoire, elle appelait ton correspondant et te passait la communication. devant elle, il y avait un tableau avec autant de fiches qu'il y avait de postes d'appel dans l'arrondissement, Issoire était Sous-préfecture. en même elle éditait un carton sur ton appel qu'elle transmettait en fin de mois peut-être au commandement d'Issoire qui en fonction des appels les renvoyaient aux unités appelantes. et toi tu étais chargé de démêler les communications officielles des privées, parce que les familles pouvaient l'utiliser, mais molo tout de même. en principe il y avait un registre ou le planton inscrivait toutes les communications, sans en oublier une seule, service ou privé. quand plusieurs années après je raconte çà à des jeunes collègues, ils me demandent de quelle planète je viens. et çà je l'ai connu de 74 à 76. après çà s'est modernisé. il faut préciser que dans le village, il y avait trois téléphones: la mairie, la gendarmerie et la perception. çà c'est du véridique, du vécu!
j'ai connu aussi, il y avait du personnel, il y avait aussi dans les cafés... on était content d'en trouver, pour les livraisons... sûr que le portable a tout changé !!
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en 1974 dans ma première unité on faisait comme çà: sur le téléphone il y avait une espèce de manette que tu manoeuvrais de droite à gauche, çà sonnait au central téléphonique à Issoire. bonjour je voudrais le n° X à Issoire, elle appelait ton correspondant et te passait la communication. devant elle, il y avait un tableau avec autant de fiches qu'il y avait de postes d'appel dans l'arrondissement, Issoire était Sous-préfecture. en même elle éditait un carton sur ton appel qu'elle transmettait en fin de mois peut-être au commandement d'Issoire qui en fonction des appels les renvoyaient aux unités appelantes. et toi tu étais chargé de démêler les communications officielles des privées, parce que les familles pouvaient l'utiliser, mais molo tout de même. en principe il y avait un registre ou le planton inscrivait toutes les communications, sans en oublier une seule, service ou privé. quand plusieurs années après je raconte çà à des jeunes collègues, ils me demandent de quelle planète je viens. et çà je l'ai connu de 74 à 76. après çà s'est modernisé. il faut préciser que dans le village, il y avait trois téléphones: la mairie, la gendarmerie et la perception. çà c'est du véridique, du vécu!
j'ai connu aussi, il y avait du personnel, il y avait aussi dans les cafés... on était content d'en trouver, pour les livraisons... sûr que le portable a tout changé !!